Episode 1 : L’esprit d’équipe, camaraderie au cœur du peloton
Dans les ruelles pittoresques de cette ville empreinte d’art et d’histoire, j’imagine les amoureux de cyclisme déjà massés pour attendre le grand départ à l’ombre du musée Guggenheim et de Mother, l’œuvre singulière de Louise Bourgeois.
L’atmosphère est électrique, l’arrivée des coureurs, le passage de la caravane, la présentation des coureurs, tout est organisé, millimétré, pour faire de cette journée, une fête mémorable et lancer le coup d’envoi de cette 110ème édition du Tour de France. Les murmures enthousiastes des spectateurs flottent dans l’air, tandis qu’ils se pressent avec une impatience palpable pour être témoins d’une symphonie cycliste grandiose.
Au cœur de ce moment, j’ai choisi de vous présenter une nouvelle œuvre symbolisant pour moi l’une des valeurs fondamentales du cyclisme : l’esprit d’équipe.
Elle nous plonge au cœur du peloton où les coureurs d’une équipe s’organisent avec fierté autour du maillot jaune LCL, leur leader. Leur présence solidaire est le témoin vibrant de l’importance de l’harmonie et de la camaraderie dans cette discipline unique.
Le cyclisme, tel une danse minutieusement chorégraphiée, révèle une symphonie d’efforts collectifs. Chaque coureur joue sa partition, délaissant ses aspirations personnelles au profit du bien commun. L’objectif suprême est d’offrir à leur meneur une respiration, de dévoiler son audace au moment propice et de l’escorter vers la victoire, étape après étape, et peut-être jusqu’à l’ultime consécration : revêtir le précieux maillot jaune au terme des 3404 kilomètres d’une quête épique et jalonné d’embuches.
Le Tour de France apporte son lot de drames, de triomphes et de moments de bravoure, de pleurs, de blessures captivant des millions d’admirateurs à travers le globe. Un sport universel, une odyssée cycliste dont les fervents spectateurs attendent, avec une impatience évidente, le dénouement dans trois semaines, sur les prestigieux Champs-Élysées.
Un vainqueur, auréolé de jaune, franchira la ligne d’arrivée, portant fièrement le fardeau de ses sacrifices, de ses efforts et de l’unité inébranlable de son équipe. Mais d’ici là, l’amour vibrant du cyclisme continuera d’embraser les compétiteurs et les aficionados, tissant un lien indéfectible entre eux.
Cet esprit d’équipe et plus généralement les valeurs du cyclisme sont incarnées par des entreprises qui soutiennent ou participent à cette épreuve magique mondialement connue. Je pense notamment au LCL dont l’engagement pour ce sport et pour ses clients au quotidien sont exemplaires.
Episode 2 : l'envolée des sprinteurs, symbole de la détermination à son paroxysme
Le Tour célèbre Victor Lafay avec sa belle victoire d’hier devant les favoris et prend la direction de Bayonne avec cette 3ème étape adaptée aux sprinteurs. A cette occasion, je vous invite à plonger au cœur de l’action si particulière qu’est un sprint cycliste où la puissance et la détermination sont les maîtres mots. J’ai illustré cette valeur avec un tableau dynamique mettant en lumière la magnifique victoire du maillot vert, témoin de la suprématie du meilleur sprinteur, entouré des autres maillots distinctifs.
Regroupés au sein du peloton, les coureurs se positionnent avec une précision millimétrée, prêts à libérer toute leur puissance pour une lutte sans merci vers la ligne d’arrivée. Ils attendent patiemment le moment, imperceptible de l’extérieur où tout bascule. Soudain, en une seconde, tout bascule et le sprint se déploie avec une fulgurance exaltante. Les battements de cœur s’emballent, le monde semble suspendu dans l’attente frémissante du dénouement.
L’accélération est fulgurante et la vitesse se propage comme une onde irrésistible. Les jambes se meuvent avec une cadence frénétique, propulsant les corps en avant dans une danse bien chorégraphiée. La route défile sous leurs roues avec une férocité sans égale, tandis que l’adrénaline nourrit leurs muscles endoloris par l’acide lactique et l’intensité de l’effort. Dans cette quête de victoire, les coureurs osent prendre des risques extrêmes. Les guidons se frôlent, se touchent, mais aucun ne fléchit face à la récompense ultime : la victoire. Chaque coup de pédale devient une bataille pour dompter le temps, pour devancer les autres, pour se hisser au sommet du podium. Les corps se plient, se tordent, alors que la volonté de triompher transcende la douleur. Le corps déjà fatigué n’est plus qu’un moyen, tout est dans la tête, ne rien lâcher, jamais. La ligne d’arrivée se rapproche, impatiente de couronner celui qui aura osé braver tous les obstacles, pris tous les risques.
Exaltée par cette lutte sans merci, la foule hurle, galvanisant la motivation des coureurs, leurs regards fixés sur le but ultime. La moindre erreur de trajectoire peut être fatale mais rien ne peut stopper leur ardeur portée par l’adrénaline et la soif de victoire qui ne reviendra qu’à l’un d’entre eux.
Le sprint est l’un des plus fascinants exemples de détermination. C’est une symphonie de passions déchaînées, de rêves en ébullition, qui s’écrit sur les routes du Tour de France et avec les 2 plus belles récompenses pour un sprinteur : la victoire d’étape et le maillot vert Škoda FRANCE.
L’orage est passé, la route retrouve son calme au moment où les autres coureurs du peloton passent la ligne. Tous reprendront la route demain après une soirée de récupération.
Episode 3 : Au sommet, le dépassement de soi, l'ultime combat dans l'effort
Direction les pentes abruptes du Tourmalet, un col mythique des Pyrénées, une étape de grimpeurs où les favoris sortent du bois et révèlent leurs ambitions au grand jour. Pour l’illustrer, voici un tableau où 2 coureurs échappés luttent pour la victoire. En danseuse, ils s’élèvent sur leurs pédales pour une chorégraphie bien rodée, le rythme est intense, les mouvements du vélo accompagnent les encouragements de la foule massée sur le bord de la route. Facile d’imaginer Pogacar et Vingegaard se livrer une bataille épique pour la victoire d’étape et le maillot jaune LCL, comme hier lors de la 6ème étape du Tour. Hors du peloton, les efforts sont colossaux pour parvenir au sommet et franchir la ligne d’arrivée en vainqueur, une perspective qui appelle les 2 échappés de toutes leurs forces.
Adversaires et compagnons d’échappée, ils se relaient pour lutter contre le retour du peloton. Ils grimpent, le souffle court et les muscles brûlants. La fatigue se fait sentir, insidieuse, tentant de les ralentir, de les ramener vers le peloton et l’anonymat. Leur esprit se focalise sur un seul objectif : dépasser la douleur et repousser les frontières de leurs propres capacités.
Puis une attaque, le « nous » du début de l’échappée n’existe plus, puisant dans les réserves ultimes de leur corps déjà épuisé. Chaque inspiration est une lutte contre l’asphyxie. Leurs muscles, tétanisés par l’effort, continuent de répondre. Le temps semble suspendu, mais ils ne peuvent se permettre de relâcher. Ils savent que le moindre écart en haut peut faire basculer leur destin.
Dans cet état second, ils repoussent les limites de l’endurance humaine, leurs corps à la limite de la rupture. Ils puisent dans une force insoupçonnée, cachée au plus profond d’eux-mêmes. Ils sont dans le rouge, dans cette zone où la souffrance et l’extase se confondent, où le dépassement de soi prend tout son sens comme un alpiniste dans la zone de la mort ou un apnéiste dans les abysses.
Ces instants cruciaux créent les légendes et les rivalités, des moments à jamais inscrits dans l’histoire du Tour. Pour preuve, les exploits de Poulidor, Merckx, Thévenet, Hinault, Indurain continuent toujours de nous fasciner. Leur lutte fut sans merci. Chaque virage, chaque relance était une occasion de prendre l’ascendant sur l’autre, de marquer les esprits, d’inscrire son nom dans l’histoire du cyclisme. Ils nous rappellent que l’impossible n’est rien et qu’en fait, rien n’a changé.
Dans cette quête d’excellence, la victoire est réservée à ceux qui sont prêts à aller au-delà d’eux-mêmes. Les héros de la route, les cyclistes d’exception, nous rappellent que le dépassement de soi est la clé qui ouvre les portes de l’accomplissement. Ils nous inspirent à ne jamais renoncer, à relever nos propres défis avec courage et persévérance dans toutes les étapes de notre vie.
Épisode 4 : L'héritage et la tradition du cyclisme, une légende qui se perpétue en Auvergne et ailleurs
Ces noms sont connus : Alpe d’Huez, Tourmalet, Galibier, Iseran, Ventoux, sans que nous ni soyons forcement allés. Ils sont associés à la magie du Tour, ces cols majestueux ont été les témoins silencieux des exploits des coureurs, des moments de gloire, des défaites qui se sont déroulés sur leurs pentes escarpées. Chaque virage, chaque lacet raconte une histoire, évoque des souvenirs, et nous plonge dans une dimension où le sport rime avec beauté des paysages. Rendre hommage aux anciens, se remémorer les duels mythiques et se souvenir des moments marquants, parfois tragiques de l’histoire du Tour de France est essentiel.
Et cette année, nous sommes gâtés, il revient sur les pentes mythiques du Puy de Dôme, après 35 ans d’absence. Inscrit en 2018 à l’UNESCO, son ascension s’annonce palpitante suivi d’un départ mardi de Vulcania, une étape que de nombreux coureurs ont coché depuis la présentation du parcours du Tour 2023. J’ai souhaité mettre en avant cette ascension avec le tableau de cet épisode, témoin d’un duel légendaire entre Poulidor et Anquetil, des victoires de Zoetemelk que j’ai rencontré et peint en 2019.
Au-delà des exploits des coureurs, le Tour met en lumière les paysages grandioses, les terroirs riches en histoire et savoir-faire ancestraux. Chaque région traversée par le Tour de France dévoile ses trésors, offrant aux spectateurs une immersion totale dans la diversité des cultures françaises qui se distillent au cœur des territoires.
Je me risque à un parallèle, le Tour de France évoque l’esprit des Les Compagnons du Devoir, ces artisans en recherche perpétuelle de savoir-faire et d’excellence. Comme ces artisans qui façonnent avec passion leurs créations, les cyclistes s’efforcent d’atteindre la perfection dans chaque coup de pédale. Ils sont les héritiers d’une tradition de 120 ans, gardiens d’une légende qui se transmet de génération en génération. Le Tour et les cyclistes ont leurs codes, une hiérarchie symbolisée par les maillots distinctifs dont le maillot jaune LCL, le maillot vert Škoda, le maillot à pois E.Leclerc, le maillot blanc KRYS ou le maillot arc-en-ciel.
Cette légende continue de s’écrire, pour nous émerveiller, nous inspirer et nous rappeler que rien n’est impossible lorsque l’héritage du passé se mêle au présent. Le Tour de France élève le cyclisme vers des sommets toujours plus élevés, toujours plus vite et toujours aussi passionnant. Un grand merci à Christian Prudhomme et l’équipe d’A.S.O. – Amaury Sport Organisation de perpétrer cette belle aventure débutée en 1903 sur une idée folle de Geo Lefèvre et d’Henri. Desgrange, de l’Auto, l’ancêtre de L’EQUIPE.
Épisode 5 : Le cyclisme, une passion qui célèbre le plaisir de la pratique
Pratiquer le cyclisme est l’essence même du plaisir, un sport qui mêle nature, dépassement de soi, santé et partage. Chaque coup de pédale est une invitation à explorer de nouveaux horizons, à partir à l’aventure sur la route. Cette évasion se vit au rythme des tours de roue, bercée par une symphonie cadencée par les battements de notre cœur et notre souffle haletant. Ce plaisir mêle l’effort, la légèreté et le bonheur simple d’être en mouvement. Que vous soyez débutant ou aguerri, le cyclisme offre des moments de récompense unique, de victoires sur les autres ou sur soi-même, une échappée vers un indéfinissable sentiment de liberté, un sentiment de vivre tout simplement. Le vent, la chaleur, le son des roues sur l’asphalte contribuent à une expérience immersive sur des routes bien connues ou sur de nouveaux itinéraires à découvrir, connectée à votre corps plutôt qu’à votre smartphone.
Tout le monde peut faire du vélo et l’accessibilité de ce sport est l’un de ses plus précieux atouts. Comme marcher, courir, nager, faire du vélo est un apprentissage que nombre d’entre nous ont su acquérir enfants et profondément ancré dans nos mémoires. Peu de matériel pour pratiquer, c’est aussi un sport qui peut se vivre au-delà des structures et des compétitions professionnelles. Chacun peut enfourcher son vélo et partir à l’aventure tant le terrain de jeu est inépuisable. Que ce soit en solitaire ou en groupe, mêlant les genres, les générations ou les niveaux, le cyclisme permet de créer des liens forts. Se caler dans la roue, s’encourager, se dépasser et célébrer ensemble, amateurs ou pros, tous partagent ces fondements qui rendent le cyclisme unique, un sport dur, un sport ludique, un sport santé, un sport de défi, un sport d’équipe.
Le sport et le cyclisme en particulier sont des canalisateurs d’énergie, une manière de se dépasser et de repousser ses propres limites. Chaque coup de pédale est une occasion de se reconnecter avec soi-même, de faire taire les doutes et les incertitudes, un véritable voyage intérieur qui défile avec les kilomètres.
Mais au-delà du vélo, des villes comme Issoire sont profondément engagées dans l’accès au sport et proposent une diversité d’activités sportives ouvertes à un large public. Elles mettent en place des infrastructures adaptées, favorisent l’émergence de pratiques variées et sécurisées tout en soutenant les initiatives orientées sport. Et si l’Agglo Pays d’Issoire est sous les projecteurs aujourd’hui avec l’arrivée du Tour de France, c’est le sport dans sa globalité qui en sortira vainqueur. Il inspire, il canalise, il sociabilise et contribue au final à un esprit sain dans un corps sain, ainsi qu’au bien-vivre ensemble. Cela, Issoire et l’équipe de Barraud Bertrand l’ont bien compris et continuent année après année à l’encourager avec un tissu associatif riche et dynamique.
Épisode 6 : Chauvinisme et victoires françaises - Un 14 juillet souvent haut en couleurs
En ce 14 juillet, où la France célèbre sa fête nationale avec fierté et joie, je souhaite aborder une valeur bien française : le chauvinisme. Mais ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de ce chauvinisme aveugle et intolérant, mais plutôt d’un chauvinisme léger, teinté d’humour et d’un brin de mauvaise fois.
Le cyclisme, ce sport qui fait vibrer les cœurs, a connu de nombreuses victoires françaises le 14 juillet, créant ainsi une tradition bien ancrée dans nos mémoires. Supplément d’âme, coïncidence, peu importe, une victoire en ce jour spécial a une saveur toujours plus particulière. Ce jour-là, les héros français du peloton enfourchent leur vélo avec une détermination décuplée, portant haut les couleurs de notre pays. Les Anquetil, Thevenet, Brochard, Virenque ou Laurent Jalabert par 2 fois se sont lancés dans une bataille acharnée, pédalant avec l’indéfectible soutien de tout un peuple dévorant les kilomètres pour conquérir une victoire symbolique et en rêvant d’un français en jaune à Paris sur un prochain Tour.
Mais le chauvinisme dont je parle va qu-delà du cyclisme. Le 14 juillet est l’occasion de célébrer nos succès en athlétisme, en natation, en tennis ou en rugby, nos champions ont écrit de belles pages de notre histoire sportive en cette date. Nos bleuets FFR tenteront d’ajouter une nouvelle page à cette histoire avec un possible titre de champion du monde en ce 14 juillet, pour sûr, la Marseillaise aura une saveur particulière. Un beau programme pour les amateurs de sport.
Ce qui rend aussi cette journée si spéciale, c’est la fusion entre les valeurs patriotiques et l’ouverture au monde. Le défilé des armées, symbole de notre force collective et de nos alliances, est accompagné du défilé des sportifs, qui ont porté haut les couleurs de la France sur la scène internationale comme Chloé Trespeuch et Perrine Laffont. C’est une rencontre entre la tradition, la modernité et l’excellence avec la Patrouille de France en point d’orgue.
Dans notre monde parfois complexe, ne faudrait-il pas tenter de voir le verre à moitié plein. Alors, félicitons-nous, encourageons-nous, applaudissons ceux qui essaient, qui échouent ou qui réussissent dans tous les domaines comme nous savons le faire pour nos athlètes. Ce 14 juillet est un moment unique pour célébrer notre pays, notre culture, notre histoire tumultueuse, notre diversité et nos succès qu’ils soient sportifs ou non.
Le chauvinisme s’exprime par la fierté et le collectif, alors soyons-le et construisons dans le respect des autres, les bases d’un monde meilleur dans tous les aspects de nos vies et poussons sur les routes avec nos coureurs pour peut-être une victoire française au sommet du Grand Colombier, un terrain propice aux échappées et aux exploits ou à Cape Town pour nos bleuets.
Bon 14 juillet à tous ! 🎉
Épisode 7 : Le vélo entre écologie et mobilités propres – Tous engagés en faveur de notre planète
Face au Réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, la pollution, etc.., l’écologie et les mobilités propres nous concernent tous et dans ce monde en quête de solutions durables, le vélo se positionne comme un moyen de locomotion respectueux de l’environnement, favorisant la santé par le sport et réduisant l’empreinte carbone.
L’histoire du vélo remonte à la révolution industrielle, d’abord effet de mode puis moyen de locomotion devenu sport. Son rôle dans les déplacements écologiques est plus pertinent que jamais. En chevauchant nos bicyclettes, nous devenons les acteurs d’un changement positif, engagés dans la préservation de notre environnement, une vraie démarche RSE personnelle et vertueuse.
Pour illustrer ceci, j’utiliserai un tableau où 4 coureurs se suivent, portés par la puissante aspiration du peloton, une énergie verte et efficace. Ils prennent tour à tour leur relais pour tirer ce groupe vers une meilleure efficacité énergétique en réduisant les frottements et les efforts. En mêlant les lois de la physique et la coopération, nous allons plus loin, plus vite, nous sommes plus forts et nous économisons de précieux watts.
Le Tour de France s’inscrit également dans cette dynamique écologique. Tous les acteurs se mobilisent en adoptant des solutions de mobilité nouvelles. Des partenaires de renom tels que Škoda et REXEL deviennent les ambassadeurs d’un mix énergétique plus éco-responsable et plus respectueux de notre belle planète par la mobilité électrique et l’hybridation. Mais le Tour est bien plus qu’une vitrine, il est un véritable laboratoire d’innovation, propulsant les nouvelles technologies au cœur de l’événement. L’hydrogène, cette source d’énergie propre et prometteuse, se dévoile avec les véhicules de la région AURA en partenariat avec MOVIATECH de Phillip van der Merwe. Ceci témoigne de cette volonté de repenser notre façon de nous déplacer, de favoriser des solutions plus respectueuses de l’environnement et de nous projeter sur des solutions à long terme.
Ces initiatives se multiplient. Julien Pierre de Fair Play For Planet et d’autres entrepreneurs engagés, comme CAPILLUM, mettent en avant leur créativité et proposent des actions concrètes pour réduire notre empreinte écologique et recycler ce qui peut l’être. Leur dévouement et leur engagement montrent que nous pouvons tous contribuer à notre manière à la transition écologique. Alors pédalons ensemble pour notre santé, pour notre planète et pour assurer un avenir plus vert à nos enfants et aux générations à venir.
Indéfectible soutien du maillot jaune, de tous les cyclistes et des projets innovants orientés mobilité et développement durable, le LCL vient de renouveler son engagement avec ASO et le Tour pour les 5 prochaines années.
Épisode 8 : L’éloge de la Patience – Le chemin vers la Victoire
Valeur essentielle dans le cyclisme et dans la vie, la patience fait la différence entre un simple coureur et un véritable champion. Les porteurs du maillot jaune se succèdent et doivent faire face aux attaques incessantes de leurs adversaires, à la médiatisation continue, à la pression d’être celui que l’on doit battre.
Dans une équipe, le leader peut se surpasser sur certaines étapes mais il ne peut pas gagner seul une course comme le Tour de France. Il a besoin de ses équipiers aux capacités différentes, ces suiveurs, ces sprinters, ces grimpeurs, ces rouleurs. Chacun d’entre eux joue un rôle clé dans la quête de la victoire. Ils s’organisent, se complètent, se soutiennent pour permettre à leur leader et prétendant de se positionner au classement général et attaquer au moment opportun.
Le précieux maillot jaune est une fierté et un fardeau convoité. Dans ce monde rempli d’aléas, chaque centimètre de route peut devenir la fin de son règne. Une attaque inattendue, une chute, une crevaison, une stratégie infructueuse, un coup de fatigue, une défection, une maladie soudaine, la fringale ou simplement un adversaire trop coriace… Tout peut compromettre la victoire pourtant si proche, mais pour réussir, il doit patiemment gérer ses efforts, s’adapter et réagir en fonction de la situation.
En fin stratège, le prétendant sait aussi patienter, avancer dans la semi-ombre, s’accrocher fermement jusqu’au bon moment, ni trop tôt ni trop tard, pour sortir du bois et éblouir le monde avec une performance mémorable. Préparé mentalement et physiquement, il n’a rien laissé au hasard. Il s’est entraîné avec assiduité, a amélioré sa technique, étudié ses adversaires. Il est prêt pour affronter les montagnes abruptes, les étapes ardues, les conditions météorologiques. Son expérience et son expertise guident ses choix, lui permettant de prendre les bonnes décisions au moment opportun, d’attaquer le porteur du maillot jaune. Pour gagner, il faut s’exposer et saisir les opportunités qui se présentent. Le contre-la-montre d’hier était l’un de ces moments charnières où tout pouvait basculer, Pogacar et Vingeggard le savaient, un rêve en jaune pour le premier et la confirmation pour le second. Le porteur d’un maillot jaune a brillamment brisé les ambitions de son rival et prit un ascendant psychologique majeur.
Pour illustrer cet épisode, j’ai choisi un tableau mettant en avant le maillot jaune, entouré et protégé par ses coéquipiers. Ils forment un véritable bouclier autour de lui. Le jaune est lourd à porter, mais le leader, avec patience, préparation, intelligence situationnelle et un soupçon de chance, repousse les assauts de ceux qui convoitent sa place, défendant vaillamment sa position pour franchir la ligne d’arrivée sur les Champs-Élysées.
Sauf surprise, cette édition 2023 a trouvé son vainqueur.
Épisode 9 : L’arrivée des valeureux sur les Champs-Élysées
L’arrivée à Paris est un symbole, celui du devoir accompli, les maillots distinctifs fièrement arborés par ceux qui ont su s’illustrer sur cette nouvelle édition du Tour de France. Certains inscriront leur nom au panthéon du cyclisme et d’autres, plus humblement, se satisferont de la fierté d’avoir terminé cette course emblématique. Franchir la ligne d’arrivée sur les Champs Élysées est une victoire pour tous et la démonstration de leur courage et de leur volonté.
Durant ces trois semaines intenses et les 3400 km sur les routes de France et de Navarre, les cyclistes ont affronté les caprices de la météo, la pluie, un peu, le vent, beaucoup et la chaleur, passionnément. Mais l’idée d’abandonner, pas du tout, même face à des conditions extrêmes où les journées caniculaires ont mis leur corps à rude épreuve. Malgré cela, ils ont persévéré, gardant le cap vers les Champs-Élysées, portés par l’esprit de compétition et la récompense des efforts fournis depuis des années.
L’entraînement et la régularité sont 2 des clés du succès dans le cyclisme. Il exige une assiduité sans faille, des sacrifices parfois douloureux, des régimes stricts et des heures passées à se préparer physiquement et mentalement. Cette préparation rigoureuse est une vérité et une nécessité pour tous les coureurs, des leaders aux équipiers dévoués, car nul ne peut s’engager sur une épreuve de cette envergure sans une solide préparation.
Que l’on aime ou non le cyclisme, ce sport repousse les limites de l’endurance humaine, des heures et des heures sur son vélo nécessite une force mentale et un courage hors du commun, peut-être même un brin de folie. Les ascensions interminables, les descentes à la vitesse d’une voiture, les sprints musclés guidon contre guidon sont leur marque de fabrique, l’illustration de ce qui les anime, un mélange de plaisir et souffrance car à vaincre sans souffrir, on triomphe sans gloire. Jour après jour, ils puisent dans leurs ressources déjà entamées, se soutiennent mutuellement, se relèvent après chaque chute, se remotivent après chaque difficulté, le regard droit et fixé sur leur objectif : terminer.
J’ai choisi d’illustrer ce moment magique où le maillot jaune LCL passe devant l’Arc de Triomphe, symbole de succès, de courage et de la persévérance récompensée. Ce maillot représente l’aboutissement d’un long périple, la reconnaissance ultime des efforts fournis et la consécration d’un rêve devenu réalité.
Le Tour s’achève ainsi célébrant un vainqueur et la Team Jumbo-Visma, mais tous, novices ou expérimentés, savent que leur passage sur les routes de France restera à jamais dans l’histoire de leur sport et dans les têtes des milliers de spectateurs dont je fais partie qui les auront encouragés dans leur insatiable quête d’être l’un des courageux finishers avec les yeux déjà tournés vers un nouvel objectif : le tour 2024.
Épisode spécial : sur la route de l'égalité – Le sport féminin en pleine ascension
Après des années d’absence, le tour féminin revenait en 2022 sur les routes de France, une renaissance légitime et attendue pour tous les amateurs de cyclisme et de sport. Clermont Auvergne Métropole, ville étape du tour masculin et féminin, est devenue cette année une capitale du cyclisme et de la mixité en accueillant les 2 Tours. En retard sur le sport masculin, revaloriser le sport féminin est une victoire symbolique, une avancée indéniable, car celui-ci gagne en visibilité, emmené par des femmes d’exception. Ravie que France télévision joue le jeu et contribue à la médiatisation de ces femmes aussi méritantes que les hommes.
Au cœur de cette ascension, Marion Rousse, directrice du Tour féminin, incarne l’élan d’une génération déterminée à bousculer les préjugés et à forger une identité sportive résolument féminine. Elles sont avec Isabelle Ithurburu et bien autres, les porte-paroles expertes du sport dans sa plus grande diversité. Celles qui parlent de sport, celles qui peignent, celles qui entreprennent, celles qui s’entraînent ou pédalent, jour après jour, le font avec la même ferveur, la même passion et le même engagement que leurs homologues masculins, un autre point commun après le mérite. Sur le bitume, dans un stade ou dans la vie, le mot masculin « travail » et le mot féminin « performance » s’associent, se complètent dans un langage universel qui transcende les genres.
J’ai eu la chance de rencontrer et peindre de nombreuses sportives, toutes partagent cette volonté inébranlable de se dépasser et de gagner. Je pense notamment à Isabelle Blanc, Sandrine MARTINET, toutes les 2 médaillées d’or, à Elise Chabbey au départ de ce Tour féminin 2023 dont l’histoire est hors du commun, et toutes les autres que je n’ai pas cité. Ce n’est pas du féminisme mais plutôt une quête de reconnaissance, un combat quotidien pour valoriser celles qui se lèvent chaque matin pour vivre leur passion, pour s’imposer sur la scène sportive et artistique, sans jamais plier devant les obstacles.
Le cyclisme féminin, c’est bien plus qu’une simple course, c’est une métaphore d’un changement de paradigme. Les femmes du peloton ne demandent pas de privilèges, mais une égalité de traitement, une reconnaissance à la hauteur de leurs exploits. Elles pédalent avec fougue, courage et intelligence sans se poser de question pour conquérir leur place dans ce monde du sport. Alors, levons nos regards, vers ces étoiles brillantes du cyclisme, elles nous rappellent que la réussite n’a pas de genre, que l’engagement et la détermination sont les fondements d’une victoire méritée. Elles nous inspirent à créer un monde où les frontières des genres s’effacent, où le sport est un creuset d’égalité et de respect.
Vive le sport dans toute sa diversité !
Épisode n°10 - Transmission, émotions et souvenirs 🚴♀️🏆
Alors que le Tour féminin s’approche de son dénouement, voici un dernier épisode pour conclure cette exploration du cyclisme. L’œuvre « Accélération » encapsule magnifiquement cette aventure, cette montée en puissance avec la victoire en point de mire. L’ultime contre-la-montre du TDFF 2023 figera-t-il le classement général ou célébrera-t-il une coureuse ayant patiemment attendu son moment ?
Après 4 semaines de compétitions sur les 2 Tours, ils furent un laboratoire d’expériences à bien des égards. Les générations se succèdent, les jeunes expérimentent. Les vétérans du peloton partagent avec eux leur précieuse expérience, les guidant vers la maturité. Parallèlement, ces jeunes cyclistes sont de plus en plus précocement préparés pour le haut niveau et cela, dès leur détection. Cette maturité précoce soulève des questions intéressantes sur leur longévité dans le sport et la capacité des équipes à les accompagner sur la durée. Merci à tous les consultants dont Laurent Jalabert et Marion Rousse, aux commentateurs de partager avec autant d’énergie votre passion et votre expertise. La transmission se passe à tous les niveaux aussi bien au cœur du peloton qu’auprès des spectateurs.
Enfin, pour le public, le Tour féminin ou masculin, évoque des émotions uniques. La caravane est une explosion de joie, un spectacle sur roues. Klaxons chantants, véhicules aux formes extravagantes, gadgets qui fusent dans le ciel, une féerie de couleurs, de sons et un souvenir inoubliable pour petits et grands. Puis, les coureurs arrivent, une mosaïque colorée, des moments éphémères mais de vraies connexions avec le public. Son énergie sur les routes est palpable et contagieuse, l’arrivée d’une échappée ou du peloton s’accompagnent d’encouragements bruyants, un soutien généreux pour les coureurs en quête d’un second souffle.
J’en profite aussi pour saluer tous les participants du Tour, avec une mention spéciale pour les 2 champions fiers porteurs du maillot jaune LCL.
Un grand merci au LCL pour son soutien inestimable et sa confiance durant ce voyage commencé en mai par une exposition en compagnie de Christian Prudhomme, de Laurent Fromageau, de Jean GHEDIRA, tous les 2 membres du comité directeur et de Pierre Rouhant à l’agence de Jaude. Merci de m’avoir permis de découvrir l’envers du décor sur le critérium et de revoir Bernard Thévenet pour qui j’ai déjà peint.
Merci à Bertrand Barraud pour sa confiance renouvelée et m’avoir permis de vivre l’arrivée du Tour à Issoire.
Le cyclisme s’arrête mais laissera vite sa place à de nouvelles émotions avec la coupe du monde de rugby. Place à de nouvelles collaborations avec Le Coq Français® et le magazine sport et vie, à des expositions avec Acapulco d’Eric FROMMWEILER à Paris, au musée de la Seine-et-Marne et à l’Hôtel Renaissance d’Aix-en-Provence.
L’histoire du cyclisme et du sport ne s’arrête vraiment jamais et continue inlassablement à s’écrire, jour après jour. Rendez-vous rapidement pour de nouvelles aventures artistiques et sportives.