Les jeux olympiques de l'antiquité à aujourd'hui
L’histoire des jeux Olympiques de l’antiquité est longue et mouvementée. Elle débute en 776 avant J.-C. et se poursuit pendant plus de 1 000 ans. Pendant la majeure partie de cette période, les jeux se sont déroulés à Olympie, en Grèce, une ville qui est aujourd’hui une destination touristique populaire. Les jeux Olympiques de l’antiquité avaient lieu tous les quatre ans et duraient cinq jours, au cours desquels les athlètes venus de toutes les cités grecques s’affrontaient dans une variété de sports en hommage à Zeus. Vitesse, endurance lancer, saut, boxe, lutte, pancrace et courses de chars étaient des disciplines sportives régulièrement présentées aux jeux Olympiques antiques. Souvent en guerre, ces cités s’affrontaient sur les chants de bataille pour élargir leur territoire et élargir leur mode de vie, leur influence politique, religieuse et économique, les jeux Olympiques constituaient une période de trêve bénéfique et surprenante de 3 mois inscrite dans l’histoire sanglante de la civilisation grecque.
Ces festivités très populaires accueillaient quelque 400 000 grecs venus de tout le pays pour assister à la compétition et honorer les dieux. Les Jeux Olympiques étaient profondément ancrés dans la culture de la Grèce antique comme pouvaient l’être les jeux du cirque dans la Rome antique . Les athlètes courraient nus afin de s’afficher dans leur plus grande simplicité face aux dieux mais aussi pour des raisons de sécurité, des vêtements pouvant cachés des armes. L’enjeu était majeur pour ces athlètes venus des 4 coins de la Méditerranée et gagner une épreuve aux jeux Olympiques leur permettait d’acquérir une immense renommée dans leur cité et aux 4 coins du monde antique. Leurs exploits égalaient ceux de la mythologie et les histoires guerrières de l’époque.
La notoriété des vainqueurs et ... des tricheurs
Les vainqueurs recevaient une palme et un bandeau symbole de leur réussite aux jeux Olympiques. Le 5ème et dernier jour des jeux, ils effectuaient un tour de piste sous les acclamations du public avant d’être couronnés par une couronne d’olivier sauvages issus d’oliviers sacrés. Richesse et reconnaissance attendaient les vainqueurs à jamais. Des poètes écrivaient des odes en leur nom comme Pindare l’a fait en son temps.
Si gagner les jeux garantissaient à un athlète la postérité, l’enjeu incitait certains à tricher pour y parvenir et si tricher était chose courante, se faire attraper entraînait une dette éternelle envers les dieux. Les statues de l’Altis, l’enceinte sacrée d’Olympie en sont la preuve, ces statuts ont été érigées par les amendes payées par les tricheurs démasqués.
Ce n'est pas avec de l'argent mais avec des jambes rapides et un corps robuste que l'on gagne à Olympie
Inscription sur le soc d'une statue de l'enceinte sacrée d'Olympie
Pierre de Coubertin
et l'héritage sport des jeux Olympiques antiques
Comme les égyptiens et les romains, les Grecs ont profondément marqué l’histoire de la Méditerranée. Les jeux Olympiques symboles sportif de paix et ode la performance ont influencé notre monde et les arts avant d’être brillamment sortis de l’oubli par un homme à la fois homme politique, historien, sportif, artiste, qui fera de cette vision, la mission de sa vie, le Baron Pierre de Coubertin.
Diane de Navacelle de Coubertin et Lucie Llong devant un tableau du Baron Pierre de Coubertin – musée de l’Olympisme de Lausanne
Pierre de Coubertin nait en 1863 dans une famille issue de l’aristocratie française. L’histoire de France tourmentée à cette époque par des périodes de guerre et d’instabilité politique ont fortement influencé le jeune Pierre dans son chemin vers la postérité. L’avènement de la 3e République en 1870 après la chute de Napoléon III au cours de la guerre franco-prussienne et la révolution industrielle ont certainement favorisé l’avènement du rêve de recréer les jeux Olympiques. Dans un monde qui lance sa course à l’industrialisation en poursuivant nos meilleurs ennemis anglais, le sport pratiqué dans les universités britanniques va devenir l’un des passe-temps favoris de la noblesse et de l’aristocratie anglaise avant de gagner les autres pays européens. De l’autre coté de la Manche, l’école pour tous voulue par Jules Ferry va précipiter notre pays dans la modernité et le monde que nous connaissons aujourd’hui.
Lui même sportif accompli, il pratique l’escrime, l’équitation, l’aviron, la boxe et le tir, le Baron Pierre de Coubertin comprendra que le sport peut être un modèle universel d’insertion et de performance en militant pour la pratique sportive à l’école.
Parallèlement au développement du sport du milieu scolaire, les premiers clubs omnisports sont créés en France sur le modèle anglais, le Racing club de France créé en 1882 et le Stade Français créé en 1883 seront suivi rapidement par de nombreux autres sur l’ensemble du territoire. Pierre de Coubertin, passionné de rugby arbitrera même quelques années plus tard la première rencontre de rugby de l’hexagone et remettra le premier bouclier de Brennus qu’il a dessiné et qui sera réalisé par son ami Charles Brennus, médailleur de génie. Une histoire à découvrir dans le parisien. Quelques années plus tard, la loi 1901 posera les bases des futures associations sportives à but non lucratif. Le sport en France est définitivement lancé.
Sur ce terreau fertile de l’histoire pour le développement du sport, Pierre De Coubertin lancera en novembre 1892 lors d’une conférence le projet fou de rénover les jeux Olympiques dans un discours de légende et un manifeste qui intégrera prochainement la collection permanente du musée de L’Olympisme de Lausanne. Pour l’accompagner, il crée en 1894 le Comité International Olympique à Paris.
Bien au delà des jeux Olympiques, c’est la vision humaniste de Pierre de Coubertin qui résonne encore aujourd’hui dans le monde. Sa volonté mainte fois prononcée de vivre dans un monde sans guerre où l’harmonie entre les peuples n’est pas une utopie. Pour lui, le sport est ce trait d’union indéfectible et l’organisation d’une compétition majeure, pacifique et universelle sera le lien concret entre les peuples.
Les jeux Olympiques modernes
4 ans seulement après le discours fondateur, le Baron de Coubertin organisait les premiers jeux Olympiques en 1896 au cœur de la Grèce à Athènes. Il conservera jusqu’à sa mort ce lien indéfectible avec La Grèce antique.
Citius, Altius, Fortius
Plus vite, plus haut, plus fort
Baron Pierre de Coubertin
Les 1er JO modernes - Athènes - 1896
- Combien de nations différentes ont participé à cette 1ère Olympiade?
- Combien de sports étaient représentés lors de cette 1ère Olympiade?
- Combien d'athlètes ont participé à cette première édition des jeux Olympiques
- Quelle délégation a remporté le plus de médailles lors de cette Olympiade ?
Etre athlète olympique, rencontre avec Eva Serrano
Eva, pourrais-tu te présenter ?
Je suis Eva Serrano, j’ai commencé la gymnastique rythmique à sept ans et j’ai été pendant 11 ans en équipe de France. J’ai été la meilleure française entre 1993 et 2000 et j’ai eu 10 médailles en championnat d’Europe et en championnat du monde entre 1997 et 2000, dont un titre de champion d’Europe en 2000.
J’ai été cadre d’état pour la fédération française de gymnastique de 2002 à 2022. J’ai eu des postes d’entraîneur, entraîneur national, juniors, responsable de la coordination des pôles en France, responsable du haut niveau, responsable de la formation des cadres et Juge international pendant 19 ans.
Aujourd’hui, je travaille pour l’Agence Nationale Du Sport. Je m’occupe du déploiement de l’agence au niveau territorial à travers la mise en place des maisons régionales de la performance.
Comment pourrais –tu décrire la gymnastique, ton sport ?
La GR est une discipline sportive avec maniement de 5 engins (corde, cerceau, ballon, massues, ruban) ; et artistique, à production de formes gymniques codifiées.
Les gymnastes réalisent un enchainement d’actions logiques, construit en mettant en interaction le corps, l’engin, la musique dans un espace normé (praticable ). Elle se pratique individuellement ou collectivement dans un temps chronométré pour être vue et jugée afin d’établir un classement.
C’est une activité extrêmement exigeante qui demande des qualités physiques de souplesse extrême, de tonicités, d’explosivité et de coordination tout en devant être élégante et artistique afin de communiquer de façon expressive avec les spectateurs et les jurys.
Tu as participé à de nombreuses compétitions internationales et 2 fois aux JO, qu’est-ce qui différencient les JO des autres compétitions ?
Les Jeux Olympiques sont vraiment à part. En gymnastique rythmique, les carrières sont courtes et il est rare de pouvoir participer à plusieurs JO. J’ai réussi à participer à 2 jeux Olympiques. Ce qui différencient les JO des autres compétitions c’est d’abord la rareté un tous les 4 ans, l’ampleur médiatique de l’événement qui en font une compétition avec énormément d’enjeux et de pression. Cela a été la compétition la plus stressante et, j’ai ressenti une grande pression notamment à Sydney où j’étais potentiellement médaillable.
J’ai été également sélectionné pour juger les JO à Tokyo en 2021, et là encore j’ai ressenti énormément de pression même de l’autre côté du miroir.
Ton meilleur souvenir aux Jeux ?
Mon meilleur souvenir est l’entrée dans le stade olympique à Atlanta lors du défilé, mes premiers Jeux. L’émotion de rentrée dans ce stade immense avec toute la délégation, c’était énorme !
Tu as retrouvé les jeux à Tokyo en tant qu’arbitre, ton expérience de Sydney a-t-elle influencé ton choix de devenir arbitre et si oui pourquoi?
Oui bien sûr, je me suis mise d’autant plus la pression que j’avais vécu un jugement pas très juste en tant que Gymnaste à Sydney. Il était essentiel d’être impartiale et juste à Tokyo. Et je suis fière d’avoir tenu bon malgré la pression. La meilleure a gagné sportivement.
Eva à Sydney
Quelles sont tes missions au sein de l’agence nationale du sport ?
Aujourd’hui je suis très heureuse d’avoir rejoint l’Agence nationale du Sport. Je suis en charge du déploiement des MRP sur le territoire et de la coordination des agents.
Comment a évolué la préparation des athlètes de Haut-niveau au cours de ces 20 dernières années ?
C’est une question complexe. Je dirai que au regard de l’élévation du niveau international le sport de haut niveau est de plus en plus exigeant, la quantité d’entraînement a augmenté mais la qualité des entraînements pour aller vers de plus en plus d’efficiences est indispensable. L’accompagnement du sport de haut niveau demande de plus en plus d’expertise dans chaque rubrique de la performance. les entraîneurs doivent développer de plus en plus de compétences afin de pouvoir amener ses athlètes vers la haute performance et une des clefs des grands entraîneurs sont sont leur qualité relationnelle et humaine. En plus d’être de grands experts ils doivent être de grands accompagnateurs “d’hommes “ pour atteindre les plus hauts sommets mondiaux.
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre le collectif 24 pour tous et tous pour 1 de Guillaume Renoud?
J’ai été touché par les valeurs mises en lumière par Guillaume. Son action, ses objectifs sont porteuses et puis pour accompagner des actions autour de la GR je suis toujours partante car c’est mon activité de cœur.
Quel regard portes-tu sur les JO de Paris en 2024 ?
Le regard serait une joie de pouvoir vivre les JO dans mon pays, après les avoir vécu ailleurs. Je sais les émotions que cela va procurer à toute la population. Les Jeux de Paris seront uniques, innovants et la fête sera vraiment réussie si nos athlètes performent.. Je suis heureuse de participer à leur accompagnement en travaillant à l’Agence, qui œuvre pour que tous les potentiels puissent concrétiser ces médailles devant notre public français à Paris en 2024.
Enfin, Comment pourrais-tu définir mon travail artistique sur la gym et le sport d’une manière générale ?
Bon il manque la Gr… mais ce que j’aime c’est les couleurs et le style du graphisme qui donnent une émotion particulière aux mouvements pour chaque dessin.
Le musée de l'Olympisme avec Diane de Navacelle de Coubertin
Le dimanche 30 octobre 2022, commençait pour moi un long périple vers Lausanne afin de rencontrer Diane de Navacelle de Coubertin, Eva Serrano, athlète Olympique en gymnastique et Guillaume Renoud accompagné par le club de Gymnastique de Louhans (71).
Au programme de la journée, la visite du musée de l’Oympisme guidée par Diane, la descendante de l’illustre Baron Pierre de Coubertin. Une visite qui nous conduira sur les pas du Baron dans son indéfectible volonté de faire renaître les jeux Olympiques, des 1ères invitations officielles aux 1er dessins des anneaux puis vers l’histoire des JO depuis la 1ère édition à Athènes en 1896 à aujourd’hui, une rétrospective de l’un des événements sportifs le plus médiatisés au monde. L’importance des JO va de nos jours bien au delà du sport, il favorise et encourage les rapprochements internationaux pour un monde plus juste et équitable.
L'association 24 pour tous et tous pour 1
L’association 24 pour tous et tous pour 1 créée en 2018 par Guillaume Renoud, un passionné de Judo et de sport, avait pour vocation d’accompagner 2024 enfants de tous horizons à la rencontre d’athlètes de haut-niveau valides ou handi et de leur permettre de voyager dans des haut-lieux du sport et de l’olympisme. Le projet initial comportait 2 volets celui de permettre à des jeunes de rencontrer des athlètes de haut niveau comme précédemment cité et aussi de mettre en place une exposition itinérante composée d’œuvres d’art et d’objets ayant appartenu à des athlètes olympiques. Ce projet avait débuté avec une exposition en octobre 2018 au musée Chintreuil de Pont-de-Vaux quelques mois après l’attribution des Jo à la ville de Paris. Cet événement historique pour le sport français a été le point de départ de ce projet.
Depuis 4 ans, malgré des périodes COVID liée à la pandémie mondiale que nous avons tous vécue, le projet continue son chemin et cette visite du musée de l’olympisme de Lausanne accompagnée par Diane de Navacelle de Coubertin et Eva Serrano en est l’un des exemples le plus concret. Les dirigeants, les éducateurs et les jeunes du Louhans gymnastique rythmique ont profité de ce projet pour découvrir le musée de l’olympisme et réaliser une prestation live devant les portes du musée sous le regard avisé de Eva Serrano, gymnaste multi-médaillée en compétitions internationales et de nombreux visiteurs.
Prestation des jeunes de Louhans Gymnastique Rythmique devant les musée de l’Olympisme
L'interview de Guillaume Renoud
Guillaume, Nous nous sommes rencontrés en 2018, lors de la création de ton association « 24 pour tous et tous pour 1 » et du lancement de l’exposition au Musée Antoine Chintreuil, une exposition mêlant art et sport, je t’avais déjà interviewé à cette occasion.
4 ans se sont passés, comment ton projet, qui s’est concrètement mis en place, a-t-il évolué depuis 2018 ?
Depuis notre 1ère rencontre et ce lancement au Musée de Pont-de-Vaux, une équipe s’est construite rapidement dans les semaines suivantes. Beaucoup d’envies, de motivations et d’idées pour voir sortir ce projet et le porter jusqu’en 2024. Nous avions même réalisé de gros travaux pour la construction des statuts, d’un règlement propre à l’association et la mise en place de groupes de travail courant 2019. Malheureusement, au moment où nous trouvions notre équilibre dans l’association, 2 événements nous ont frappé coup sur coup : le décès de mon vice-président et l’arrivée du COVID un mois après. Cette période non anticipée aura eu un impact sur notre vision de notre projet et sur ce qui nous paraissait évident alors, sous les yeux depuis le début mais sans s’en rendre compte, par rapport à notre objectif final de départ, à savoir emmener 2024 enfants dans un stade à Paris et pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques.
En effet, tout était là, devant nous, sans attendre 2024 : des partenariats, des parrainages, des rencontres,…, qui nous permettraient de faire évoluer notre projet et de faire face à la pandémie et aux incertitudes autour des JOP de Paris. Notre objectif final changerait donc dans un souci d’être encore plus porteur de sens et de transmission de valeurs. C’est ainsi que nous avons défini 24 valeurs ou notions portées par notre association et que nous avons reformulé notre objectif en ces termes : « Faire voyager 2024 enfants à travers les JOP de Paris et les valeurs de l’Olympisme ». Là où notre projet de base aurait amené les enfants à être spectateur de celui-ci, nous avons décidé de les rendre acteurs sur le terrain, en respectant une formule bien précise : Une action menée + une valeur défendue + un ou une champion(ne) présent(e) à destination des enfants.
Aujourd’hui ce sont près de 1500 enfants qui ont donc participé à notre projet, en étant au plus près d’athlètes ou de champions et en vivant une expérience unique avec eux et autour d’une valeur aussi bien importante dans le sport que dans la vie de tous les jours. Des notions telles que la transmission, le partage, la solidarité, le rassemblement, la tolérance, le respect, l’humilité, l’effort, le dépassement de soi, l’équité ou bien le symbole ont été abordées à travers nos actions.
Quel est ton secret pour fédérer autant d’athlètes et acteurs du sport autour de ton projet ?
Je pense qu’il n’y a pas de recette miracle. Je crois beaucoup dans le fait que ces rencontres ou ces échanges n’arrivent pas par hasard, et ce qui crée ce côté fédérateur, c’est que nous sommes tous animés par la même passion, par les mêmes envies de transmission et que nous défendons tous ce qui nous paraît être les vraies valeurs du sport. Et puis, je pense aussi qu’il y a ce côté inhabituel me concernant. Un « p’tit gars » de la campagne qui se bat pour les enfants et pour que tous puissent être sur le même pied d’égalité en ce qui concerne le droit à la culture, au savoir, à la transmission et à la joie aussi de voir venir, chez eux et à l’extérieur des grandes villes, des athlètes de classes mondiales. C’est aussi ça qui me porte : Rappeler que ces JO de Paris qui se profilent ne seront pas que les jeux des parisiens ou d’Île-de-France, mais bien un événement qui doit être porté par tous les français et qui doit nous permettre de nous retrouver, nous rassembler et nous sortir de cette période bien difficile pour un bon nombre d’entre nous.
Quel bilan fais-tu de la journée au Musée Olympique de Lausanne, avec Eva et Diane ?
Je crois que nous avons tous vécu un moment riche et exceptionnel ce jour-là. Que ce soit les jeunes, les parents, les accompagnants, Eva et Diane, tous se souviendront de cette journée comme un moment de partage et de moments forts symboliquement. Tout a commencé par une sortie de territoire pour certains jeunes et cette arrivée sur place, au bord du Lac Léman. Qui de mieux que Diane DE NAVACELLE DE COUBERTIN pour nous servir de guide lors de cette journée ? Des explications sur la maison du baron, sur la flamme olympique et sa devise, avant de nous plonger dans une visite dans le musée qui aura impressionné bon nombre de personnes présentes. De plus, c’était avec joie de faire découvrir ce lieu à Eva, qui venait pour la première fois visiter le Musée Olympique. Après 1h30 de visite, d’anecdotes évoquées par Diane, un autre moment fort une nouvelle fois rendre cette journée incroyable : la possibilité pour nos jeunes gymnastes de réaliser une chorégraphie devant l’entrée du Musée Olympique et avec des anneaux. Ce moment nous a rappelé aussi pourquoi notre association existe et en quoi elle se veut porteuse de messages. C’est donc tout naturellement que cette chorégraphie s’est terminée avec la construction des anneaux olympiques et une photo souvenir que beaucoup de jeunes garderont en mémoire. Cette journée était alors presque terminée, mais nous souhaitions de nouveau écrire un moment d’émotion en allant nous recueillir sur la tombe du Baron Pierre DE COUBERTIN et laisser une trace de notre passage, en laissant un parchemin avec la signature de toutes les personnes présentes sur place et accroché à une colombe que Diane avait ramené tout droit d’Athènes. Une journée qui se terminait de façon symbolique.
Quelles sont les prochaines étapes pour l’association ?
Nos prochaines étapes vont être tournées vers 2023 dorénavant. Dans un premier temps et en ta compagnie, nous prévoyons de mettre en place une exposition sur l’association et sur les valeurs défendues où nous pourrons retrouver des toiles, nos tenues et objets, les valeurs de l’Olympisme et nos valeurs, des jeux ludiques et des défis sportifs. Cette exposition est en cours de préparation. Plusieurs écoles sont intéressées et commencent à se manifester ce qui laisse présager une belle réussite et la possibilité de toucher et sensibiliser des centaines et des centaines d’élèves. Ensuite, nous allons tacher de poursuivre notre objectif en travaillant sur la mise en place d’actions où de nouvelles valeurs seront défendues et où des champions seront attendus et espérés. Nous aimerions en cette année 2023 de presque atteindre le chiffre symbolique de 2024 enfants/jeunes sollicités afin de nous laisser le début d’année 2024 dans la construction d’une fin (ou peut-être le début de) pour cette belle aventure humaine et collective. Avec pourquoi pas l’idée de nous rendre quand même sur place, à Paris, pour encourager tous nos athlètes et notamment nos parrains et marraines qui tenteront de s’y qualifier.
Les photos de la journée au musée de l'olympisme
Sports et légendes des JO
La natation
Michael Phelps
Michael Phelps est l’homme de tous les records, il a dominé la natation mondiale pendant plus de 15 ans, il a participé à 4 olympiades et remporté 28 médailles dont 23 en or, un record absolu.
Ski et autres sports de glisse
Si Chamonix a accueilli en 1924 les premiers jeux olympiques d’hiver ce n’est que quelques années plus tard en 1936 que le ski alpin fera son apparition aux JO. Les 1er JO d’hiver se concentraient sur des épreuves autour du patinage, du bobsleigh et du ski nordique.
Isabelle Blanc
Isabelle a remporté la compétition de snowboard en 2002 à Salt Lake City. Une victoire qu’il a définitivement inscrite au panthéon du sport français dans un sport émergent.
Le judo
Le judo apparaît pour la première fois aux jeux olympiques de Tokyo en 1964, comme par hasard, c’est une reconnaissance majeure pour ce sport mêlant à la fois, force, adresse et maîtrise de soi. Sans surprise le Japon domine le palmarès de judo olympique devant la France qui s’affirme depuis quelques années comme l’une des nations majeurs du judo mondial avec des représentants comme Teddy Riner, David Douillet, Clarisse Agdegnenou ou encore Sandrine Martinet en Handi.
La France à d’ailleurs remporté la 1ère épreuve de judo en équipe mixte au JO de Tokyo en 2020 face au Japon.
Palmarès des médailles d’or aux JO