Des actions, un bilan, une gazette et un tableau pour prolonger l’héritage des Jeux de Paris 2024 avec le Comité Français Pierre de Coubertin
Il faut dire que depuis fin 2023, il y a eu du tumulte et du spectacle. À cette époque, les questions étaient différentes. Que pourraient amener les JO ? Nous avions des questions sur leur organisation, leur coût, leur impact sur les territoires, la préparation de nos athlètes. Puis ils sont arrivés, tant attendus. La ferveur est montée tranquillement d’Olympie à Paris, en passant par quelques étapes entre tradition et modernité.
La fête était partout, à Paris bien sûr, et aussi en province, dans les campagnes où chacun a tenté, avec sa sensibilité et ses moyens, de faire vivre les JO au plus grand nombre, touchant ou plutôt propulsant avec elle toute une génération, cette génération devenue la génération 2024. Une génération qui a touché du doigt l’idéal olympique du baron Pierre de Coubertin, porté et incarné par les athlètes, bien sûr, et tous les acteurs olympiques, du CIO aux CDOS, en passant par le CNOSF et le CFPC – Comité Français Pierre de Coubertin.
Maintenant, le plus dur reste à faire : prolonger cet héritage au-delà des JO, faire en sorte que l’humanité ressentie, les émotions vécues, le respect et le message fort autour de la diversité et de l’inclusion survivent à cette parenthèse enchantée. L’enjeu : la transmission et la mutualisation. Cet héritage passera obligatoirement par l’éducation et la jeunesse.
Et c’est justement le sujet de la Gazette Coubertin n°76/77, fraîchement sortie, et dont j’ai l’honneur de faire la couverture. Alors, pour celles et ceux qui souhaiteraient en découvrir davantage, qui souhaiteraient comprendre comment les fédérations et tous les acteurs, ceux que nous connaissons bien et d’autres que nous connaissons beaucoup moins, contribuent à leur échelle et à leur façon, à cette volonté de transmission. A ce jeu-là, comme durant ces JO-là, Ils n’ont pas manqué de créativité… pour des résultats plutôt convaincants.
Un grand merci à Gilles Lecocq, coach, enseignant-chercheur en psychologie du sport, membre du Comité Français Pierre de Coubertin, dont il est président de la rédaction, ainsi qu’à l’ensemble des membres du CFPC pour m’avoir proposé et fait le choix de mêler l’art et le sport à travers l’un de mes tableaux pour la couverture de cette gazette, la 1ère post-JO de Paris. Un immense honneur que de contribuer à la cause du sport, de la transmission et de l’art.
Les missions du Comité Français Pierre de Coubertin
La gazette n° 76/77 du 23 juin 2025, journée de l'Olympisme
Plutôt que de vous l’expliquer, je vous laisse le soin de découvrir cette gazette par vous même.
Le tableau de la Gazette de coubertin
Le judo est bien plus qu’un sport de combat : c’est une discipline de vie fondée sur le respect, la maîtrise de soi et la recherche constante d’amélioration, à la fois physique et moral. Son fondateur, Jigoro Kano, voyait dans le judo un véritable outil d’éducation, au service de l’individu et de la société. Une vision profondément alignée avec celle de Pierre de Coubertin, artisan de l’Olympisme moderne.
Le judo incarne parfaitement les valeurs olympiques :
- L’excellence, dans la quête d’amélioration personnelle ;
- Le respect, envers l’adversaire, le maître, les règles et soi-même ;
- La combattivité, qui se manifeste par un engagement total et la volonté de se dépasser sans jamais trahir l’éthique ;
Le judo apprend à chuter et à se relever. Il apprend à gagner sans arrogance et à perdre sans se renier. Dans l’esprit olympique, il ne s’agit pas seulement de vaincre, mais de tout donner, de grandir ensemble, sur le tatami ou dans la vie.
