Michael Jordan
Les experts vous diront que, pour performer dans le sport, il faut bien évidemment une bonne VMA, mais aussi un petit truc en plus. Ce petit truc qui fait que, dans la difficulté et la douleur, l’esprit et la force de caractère vont prendre le relais sur un corps meurtri par l’effort.
Et vous voyez sans doute où je veux en venir : cela s’appelle la préparation mentale, et elle est aussi importante que la préparation physique ou tactique.
Tous ces aspects conditionnent la réussite — ou non — d’un athlète. Et parfois, entre le premier, le deuxième et le troisième, la différence est infime : quelques centimètres, quelques millièmes de seconde, quelques grammes. Souvent, la différence est mentale plus que physique.
Affiche ton ambition, le premier pas vers la victoire .....
Dans le sport comme dans la vie, nous sommes nombreux à avoir été confrontés à l’échec, au doute et aux difficultés avant de réussir à atteindre les objectifs que nous nous étions fixés.
La clé réside souvent dans la vision claire de cet objectif, dans la capacité à le mentaliser, à se projeter, et à se battre pour l’atteindre.
C’est précisément dans cette démarche qu’un préparateur mental comme Rémi Laâsri peut vous accompagner : en vous aidant à optimiser vos performances, quel que soit votre niveau de pratique. À un moment ou un autre de notre vie, nous avons tous besoin de poser notre esprit, de nous remettre en question nos croyances, nos habitudes, et de repartir sur des bases plus solides et constructives.
Et si cette mise en bouche vous a interpellé(e), laissons maintenant la parole aux experts… et fondateurs de Post Ips.
Ils sauront bien mieux que moi vous expliquer le fonctionnement de la préparation mentale et comment elle peut vous aider à atteindre vos objectifs, en vous impliquant pleinement au quotidien dans leur réalisation.
Maëna Millon
Première égérie de Post IP’S, Maëna Millon est une jeune gymnaste talentueuse, spécialiste de la gymnastique rythmique (GR).
Elle fait partie des athlètes de haut-niveau accompagnés par Rémi dans le cadre de la préparation mentale.
Et les résultats sont plus que probants : de multiples titres à son actif, et surtout, le 23 mai 2025, quelques semaines après la sortie du premier Post IP’S, un nouveau titre de championne de France.
Un concept ... mélant art et sport
Une approche innovante et personnalisée
Formez-vous à votre rythme en toute autonomie
Un parcours soutenu par un(e) athlète
A chacun ses objectifs et ses ambitions
Un tableau te rappelle tes objectifs
L’art et le sport réunis pour t’aider à réussir
Pour beaucoup, la préparation est une contrainte voire un sujet tabou. Les RDV en plus des engagements pro et de l’entrainement, la dispo du coach mental, qui a une vie aussi. La peur du jugement, la peur du regard des autres sur nos performances, t’as besoin d’un coach mental, toi ?
Et depuis peu, il existe une solution pro, unique en son genre, le POST IP’s.
Le concept repose sur la possibilité de bénéficier d’une préparation mentale de façon autonome, en ligne et à son rythme par un coach réputé, Rémi Laâsri, préparateur d’athlètes internationaux et son acolyte Alexandre Moniez.
L’interview de Rémi et Alexandre, les 2 fondateurs de Post IP'S
Salut Rémi, salut Alexandre. On commence soft : pouvez-vous chacun, me parler un peu de votre parcours personnel et professionnel avant de lancer le projet Post IP’S ?
(En gros : c’était quoi vos vies avant de tout lâcher pour faire du coaching ? Et surtout, qu’est-ce qui vous a amené à faire de la préparation mentale ?)
Je m’appelle Alexandre, j’ai 21 ans. Depuis toujours, le sport fait partie intégrante de ma vie. J’ai pratiqué la lutte, le football, puis l’athlétisme, et c’est cette passion qui m’a naturellement conduit à m’orienter vers des études en STAPS juste après le bac. Là-bas, j’ai découvert le sport sous un angle nouveau : celui du professionnel. J’ai choisi la filière entraînement sportif, qui se concentre sur l’optimisation de la performance. C’est aussi à ce moment-là que je me suis investi sérieusement dans l’athlétisme en compétition. Et c’est en tant qu’athlète que j’ai commencé à ressentir mes premières vraies limites… mentales.
En parallèle de mes entraînements, j’ai suivi des cours sur la préparation mentale. Très vite, j’ai compris à quel point cet aspect était essentiel, pas seulement pour moi, mais aussi pour beaucoup de sportifs autour de moi, qui rencontraient les mêmes blocages – souvent sans même en être conscients. C’est là que le déclic s’est fait : je voulais devenir préparateur mental pour aider les autres à dépasser ces limites invisibles et atteindre leur plein potentiel. Aujourd’hui, en plus de
développer Post-IP’s, je poursuis un Master en Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive, pour continuer à affiner mon expertise et offrir un accompagnement toujours plus pointu.
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Rémi : J’ai été footballeur pendant une dizaine d’années. J’ai grandi avec ce rêve en tête, celui de devenir joueur professionnel, et j’ai eu la chance d’intégrer le centre de formation de Montpellier pour suivre ce chemin. J’ai tout donné pour atteindre cet objectif, je l’ai même touché du doigt… mais je ne l’ai pas atteint. J’ai quand même vécu du football pendant plusieurs années, et même si cette période m’a beaucoup appris, elle a aussi été marquée par des souffrances. J’ai finalement décidé d’arrêter ma carrière assez tôt, parce que je n’arrivais plus à m’épanouir. Je ne me sentais pas accompli dans ce qui était pourtant ma passion. Après le football, j’ai eu une vie « normale ». J’ai travaillé dans le commerce, j’ai été formateur pour des équipes de vente, j’ai fait du recrutement, et j’ai aussi occupé des postes de management. Toutes ces expériences m’ont enrichi humainement, mais une part de moi restait tournée vers le sport, avec encore beaucoup de questions non résolues.
C’est ce besoin de comprendre, de mettre du sens sur ce que j’avais vécu, qui m’a amené à me former en préparation mentale. Aujourd’hui, j’accompagne ceux qui, comme moi à l’époque, cherchent à s’accomplir dans leur passion tout en restant alignés avec eux mêmes
Comment est né ce projet Post IP’S ? Besoin de sens, ou d’une envie de casser les codes ?
Alexandre : Le projet Post IP’S est né d’une rencontre et d’une envie commune de faire bouger les lignes dans le domaine de la préparation mentale. Quand j’ai découvert cet univers pendant mes études, j’ai voulu aller plus loin que les cours. J’ai donc cherché à entrer en contact avec des professionnels du terrain. C’est comme ça que j’ai trouvé Rémi sur LinkedIn. On a rapidement échangé par visio, et ce qui nous a frappés, c’est à quel point on partageait la même vision humaine et concrète de la préparation mentale.
Très vite, ces visios sont devenues régulières. À la rentrée de septembre, Rémi a même commencé à organiser chaque vendredi des visios ouvertes à ses stagiaires et à d’autres étudiants motivés. J’y participais toutes les semaines, et au fil des discussions, une idée a émergé : comment rendre la préparation mentale plus accessible, plus visible, presque tangible ? Rémi m’a partagé son envie de « vendre » la prépa mentale comme on vend un objet physique. On a alors commencé à réfléchir à un format original, et l’idée du poster s’est imposée : un objet esthétique, impactant, mais aussi interactif.
C’est là qu’on a eu l’idée d’ajouter un QR code sur le poster pour donner accès à du contenu numérique. Le projet s’est vraiment construit autour de cette volonté : transmettre des outils puissants de préparation mentale à travers un support à la fois beau, concret et facilement accessible.
L’idée a véritablement pris forme en janvier 2025. Depuis, on y réfléchit en continu, on ajuste, on teste, on construit pas à pas. À ce moment-là, je jonglais encore avec un job étudiant en station-service, mais je sentais que je n’étais pas à ma place. J’avais envie de m’investir dans quelque chose qui ait du sens pour moi, qui soit en lien direct avec ce que j’apprenais à l’université. Alors j’ai pris une décision importante : j’ai quitté ce travail pour me consacrer pleinement à ce projet dans lequel je crois profondément. Je ne voulais pas juste avoir une idée en tête, je voulais la concrétiser, la vivre à 100 %.
Mais au-delà du format, ce qu’on voulait vraiment, c’était casser les barrières d’accès à la préparation mentale. D’abord en termes de facilité d’usage : pas besoin de prendre rendez- vous, ni de s’exposer en parlant directement à un préparateur mental. On sait que pour beaucoup, surtout les plus jeunes ou les plus réservés, franchir ce premier pas peut être intimidant. Certains y voient même, à tort, un aveu de faiblesse.
Ensuite, on voulait que ce soit accessible financièrement. Aujourd’hui, une séance classique de préparation mentale coûte facilement 70 euros, ce qui peut représenter un vrai frein. Avec Post-Ip’s, on propose un accompagnement complet, qui suit l’athlète tout au long de sa saison, pour un prix bien plus abordable. L’idée, c’est de démocratiser la prépa mentale, de la sortir des cercles élitistes, et de la mettre à la portée de tous ceux qui en ont besoin qu’ils soient compétiteurs, passionnés, ou simplement en quête de prise de plaisir dans leur pratique.
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Rémi : Ce projet, pour moi, c’est bien plus qu’un simple travail ou une reconversion. C’est quelque chose de profondément ancré, qui me ramène à mes racines. Je me revois encore, gamin, à l’école, quand on nous demandait ce qu’on voulait faire plus tard. Moi, je répondais sans hésiter : “footballeur.” Et systématiquement, on me disait que ce n’était pas un métier. Qu’il fallait que je choisisse quelque chose de « sérieux ».
Mais au fond de moi, j’y croyais. J’ai poursuivi ce rêve, envers et contre tout. Et même si je ne suis pas allé aussi loin que je l’espérais, j’ai quand même vécu du football pendant plusieurs années. J’en ai fait mon métier. Pendant que certains de ceux qui riaient ou me décourageaient n’ont, eux, jamais atteint leurs propres objectifs « raisonnables ».
C’est ça, la force d’oser afficher ses ambitions. De les affirmer, de les assumer. Et c’est aussi ce qu’on veut transmettre à travers ce projet : l’importance de croire en ses rêves, sans honte, sans filtre. Parce qu’afficher clairement ce qu’on veut, c’est déjà un premier pas vers sa réalisation. Et malgré ce qu’on peut entendre autour de nous, oui, c’est possible. Croire en ses rêves, c’est pas naïf. C’est courageux.
On vous sent très complémentaires… alors je voudrais savoir : quelles sont, selon vous, les qualités principales de l’autre dans ce projet ? Et tant qu’on y est : un petit défaut chacun, pour équilibrer le karma ?
Alexandre : Selon moi, la plus grande qualité de Rémi dans ce projet, c’est sa créativité. Il a toujours plein d’idées, et Post IP’S en est justement un bon exemple : c’est une idée qui a germé chez lui et qu’on a ensuite fait grandir ensemble à travers une vraie réflexion commune.
Mais paradoxalement, je dirais que ce qui fait sa force peut aussi parfois être une faiblesse. Sa créativité débordante peut l’amener à vouloir tout explorer en même temps, à multiplier les pistes… au risque parfois de s’éloigner un peu de l’idée de départ. Il peut avoir tendance à vouloir trop en faire, à partir un peu dans tous les sens, et il faut parfois recentrer les choses.
C’est peut-être justement là qu’on est complémentaires : lui apporte l’élan créatif, l’énergie des idées nouvelles, et moi je viens poser un cadre, garder le cap, pour qu’on n’oublie pas notre objectif initial. On avance bien ensemble parce qu’on équilibre nos manières de fonctionner.
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Rémi : Si je devais retenir une seule qualité chez Alexandre, je dirais que c’est quelqu’un de très raisonnable, et surtout, il tient parole. Il fait ce qu’il dit, et ça, c’est précieux. Sans lui, honnêtement, ce projet ne tiendrait pas les deadlines, on n’avancerait pas comme on le fait aujourd’hui. Il apporte une vraie stabilité, une rigueur dans le suivi, et c’est grâce à ça qu’on peut construire quelque chose de solide.
Après, s’il fallait pointer un petit défaut — et je sais qu’il ne m’en voudra pas — je dirais qu’il est un peu étourdi. Rien que dans l’article, là, “Postips” n’est même pas bien orthographié… Et c’est un peu sa spécialité : les fautes dans les noms, les prénoms, et parfois même dans notre propre marque ! (Rire)
Pourquoi avoir fait appel à une artiste du sport pour représenter Post IP’S ? C’est une démarche peu commune. Vous vouliez créer un choc visuel, sortir du cadre, …. ?
Alexandre : Au départ, on a fait plusieurs tests. L’idée de base, c’était de lancer le projet à moindre coût, donc on s’est tournés vers l’intelligence artificielle pour créer les visuels. Sur le papier, ça semblait une bonne solution. Mais très vite, on s’est rendu compte qu’on n’était jamais totalement satisfaits du rendu. Il manquait toujours quelque chose… une émotion, une touche plus vraie.
Avec Rémi, il y a un point qui nous rapproche beaucoup : c’est notre attachement à l’humain. Or, on trouvait justement que notre projet manquait d’humanité. Le fait que l’accompagnement soit virtuel, en autonomie, créait déjà une certaine distance. Alors on ne voulait pas en rajouter avec des visuels qui manquaient d’âme.
C’est là qu’on a eu le déclic : si on voulait que notre poster transmette vraiment toute l’énergie et le sens qu’on met dans ce projet, il fallait passer par l’humain. On a donc décidé de faire appel à un ou une artiste, pour incarner visuellement nos valeurs.
On a contacté plusieurs personnes, et puis il y a eu la rencontre avec Lucie. Et là, ça a été une évidence. Elle est artiste, spécialisée dans le sport, mais surtout, elle vit pour le sport. Elle a une vraie sensibilité, une histoire qui résonne avec notre projet. Elle incarne ce qu’on veut faire passer : croire en soi, croire en ses rêves. Et c’est exactement ce qu’on voulait transmettre à travers le poster.
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Rémi : Tout est dit, une évidence !
Quand vous avez découvert le tableau final, quelle a été votre réaction en live ? Coup de foudre ? Besoin d’une légende explicative ? Séquence émotion ?
Alexandre : Avant de découvrir le tableau, on ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. On avait bien sûr échangé avec Lucie en amont, on lui avait expliqué ce qu’on voulait faire ressentir à travers l’œuvre. On lui avait dit que ça devait représenter Maëna, notre égérie gym, et on lui avait partagé des exemples de certaines de ses créations qui nous avaient particulièrement touchés, pour lui donner une idée de ce qu’on aimait.
Mais on ne voulait pas que le tableau ne plaise qu’à nous. L’objectif, c’était aussi qu’il parle au plus grand nombre. Alors on a fait un choix fort : laisser à Lucie une vraie liberté artistique. Et c’est pour ça qu’au moment de la découverte, on n’avait aucune idée précise de ce qu’allaient être les couleurs, l’ambiance, le rendu final.
Le jour où on a découvert le tableau, ça a été une surprise totale. On l’attendait avec impatience… et le résultat a fait l’unanimité. Entre nous, mais aussi dans notre entourage. Le jour où je l’ai vu pour la première fois, j’étais tellement fier que je l’ai montré à tout le monde. On était comme des gamins : émerveillés, excités… enfin le projet prenait forme.
Il dégage une vraie puissance, une émotion, et il incarne exactement ce qu’on voulait transmettre.
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Rémi : j’étais très ému. J’avais jamais eu de vraie œuvre entre mes mains. Ça fait vraiment quelque chose. J’ai senti qu’il se passait quelque chose de grand. l’original est chez moi, caché, et encore parfois je le regarde… je ressens de la fierté et de l’accomplissement sans savoir l’expliquer.
Et la suite alors ? Vous voyez ce projet évoluer comment ? Est-ce qu’on est sur une startup, un test ou un TED Talk en devenir ?
Alexandre : Honnêtement, on est en plein dedans, et c’est ça qui est excitant : on construit en avançant. Aujourd’hui, ce n’est plus juste un test, c’est un projet dans lequel on s’investit à fond, avec une vraie ambition derrière. On ne veut pas seulement faire un “joli poster” avec un QR code — on veut créer un nouveau moyen d’entrer dans la préparation mentale, quelque chose de moderne, d’accessible et d’impactant.
Est-ce qu’on est une startup ? Peut-être, dans le sens où on part de zéro, qu’on veut innover, tester, ajuster… Mais on ne court pas après une levée de fonds ou une étiquette. Ce qu’on veut, c’est que Post IP’S touche vraiment les gens, qu’il devienne une référence dans la manière d’aborder la préparation mentale, que ce soit pour un sportif de haut niveau, un ado qui débute ou un club qui veut faire découvrir la prépa mentale à ses adhérents à moindre coût.
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Rémi : J’ajouterais, en toute modestie, qu’on vit une aventure historique. On propose une autre forme de préparation mentale, à la fois dans le concept et dans la manière de la mettre en pratique. On est les premiers à faire ça comme on le fait, et ça, franchement, ça n’a pas de prix. On a mis un vrai coup de pied dans la fourmilière, on a bousculé les codes. On a révolutionné la préparation mentale, et maintenant, l’enjeu, c’est de la faire grandir, de l’ouvrir encore davantage.
On va vivre cette aventure à fond. Et on veut vivre des choses à la hauteur de ce qu’on construit. Il y aura forcément des moments compliqués, des phases de doute, mais on sait aussi qu’on va traverser de très belles choses. Rien que les rencontres qu’on a déjà vécues — avec Lucie, ou les athlètes de nos égéries — ce sont des moments d’une intensité rare. C’est une aventure à part. Et mon souhait, c’est qu’elle le reste, le plus longtemps possible.
Un grand merci à tous les 2 pour cette interview et votre confiance. Au plaisir de vous retrouver pour de nouvelles aventures artistiques et sportives.