Notre perception de environnement est façonnée par la lumière. Notre œil interprète le sens de la lumière par les jeux d’ombre créant les contrastes. Par l’opposition de clair et de foncé, la peinture prend vie et se charge d’une énergie perceptible. Les nuages n’échappent pas à cette règle et au contraire modifient structurellement la diffusion de la lumière. Par leur seule présence, ils contrastent le paysage leur donnant plus d’énergie qu’un banal ciel bleu. C’est pourtant bien un préalable à toutes représentations de nuages. Le bleu utilisé va par ailleurs déjà poser l’ambiance avant que les nuages ne la renforce et mettre en valeur le sujet principal de la peinture.

Autre élément à intégrer, la perspective atmosphérique : elle est la base du dessin et donne de la profondeur à vos peintures. Si les sujets du premier plan sont colorés, précis et détaillés, au second plan, les couleurs bleuissent et les formes diminuent, s’arrondissent jusqu’à disparaître à l’horizon et se confondre avec le ciel et les nuages.