Aux couleurs de l’automne à la façon des impressionnistes
Installer son chevalet en extérieur est une expérience unique que tout peintre devrait vivre. À l’instar de Monet, de Cézanne et de Degas, qui en avaient l’habitude, s’immerger dans la nature permet de comprendre et d’appréhender ses multiples facettes, car de nombreux facteurs doivent être intégrés. Il y a bien évidemment la météo qui, selon Météo France, ne prévoyait rien de bon. Il y a eu aussi, pendant toute la semaine, une brume matinale épaisse et impénétrable pour tout artiste, à moins de peindre des monochromes. Il y a aussi les couleurs changeantes au cours de la journée, le vent, la gestion du matériel… En bref, c’est une « extraordinaire » aventure en extérieur, celle de saisir ce que l’on voit, ou plus simplement de croquer l’instant et ses aléas.
Les couleurs de l'automne
L’été indien, comme on l’appelle, est toujours une période assez magique car, bien qu’elle présage des premiers froids, elle offre aussi à tout observateur sensible une palette colorimétrique unique et incandescente.
Du rouge, du jaune, un peu de vert aussi, de l’orange bien sûr, du marron : voici le parfait nécessaire pour peindre dans la nature à cette période de l’année.
A la façon des impressionnsites
Capter l’essence, la lumière et la couleur de la nature : voilà ce qui distingua les Impressionnistes des courants plus académiques en leur temps. Ils peignaient sur le motif sans reproduire parfaitement ce qu’ils voyaient
Leur atelier : la nature. leur palette : pure, lumineuse, colorée. Leur différence : la suggestion plus que le détail. Leur philosophie : suggérer et ressentir.
Le stage Peindre les couleurs de l'automne
Respirez, observez, peignez… et amusez-vous.
Choisissez l’endroit que vous souhaitez représenter autour du Château du Marchidial de Champeix. C’est une chance unique de pouvoir profiter d’un tel site à proximité de la maison !
Et les sujets ne manquaient pas : du patrimoine bâti, des jardins, des arbres, des coins et des recoins… le site en regorge, aussi charmants les uns que les autres. Le premier choix cornélien, je l’avais bien précisé, fut d’en choisir un, et ce ne fut pas une mince affaire !
Pour le reste, après quelques explications techniques pour peindre efficacement en pleine nature, chacun derrière son chevalet a pu choisir le médium (huile, acrylique, pastel, aquarelle). Le choix était ouvert !
J’ai ensuite accompagné et conseillé individuellement chaque participant sur l’évolution de son tableau. Nous craignions la pluie, mais nous avons même vu le soleil, à l’image de la peinture à la façon des Impressionnistes : authentique et immersive.
Merci à tous pour ce nouvel excellent moment partagé.
